éléments

21 août 2015 § 1 commentaire

pour Sophie à Moscou …

dessiné entre les Croisettes et la Sallaz le 20.08.2015

dessiné entre les Croisettes et la Sallaz le 20.08.2015

je planche ces temps sur un projet inspiré du tableau de Mendeleïev… le tableau périodique des éléments… et dans ma rêverie dans le métro j’ai imaginé la table des ailes aimants …

dessiné le 19.08.2015 entre Croisettes et Ours ...

dessiné le 19.08.2015 entre Croisettes et Ours …

ces ailes aimants nous destinent à retrouver notre essence angélique… à notre corps défendant…  de par leur nature aimantée… les pièces seront enfin rassemblées…

ailes aimants par Kajan(c)

où sont les anges ? on ne les reconnait pas souvent… mon regard se perd de rêveries en traits… pourtant ils sont là tout près… pourtant je peux les sentir…

on ne les reconnait pas souvent par Kajan(c)

il faudrait se retourner vite
n’importe comment
n’importe où
surprendre l’ange et le domaine


Jean Cocteau

angélitude par Kajan(c)

L’ANGE

Une fois l’ange passe aussi
Tout près de toi
C’est un lundi matin pluvieux
Tu te sens plus vieux que le monde
Les souliers mal cirés
Et le cœur rouillé

Mais l’ange de ton destin passe
T’inondant de bonté
Et d’un sourire rose:
Retiens-le!
Retourne-toi!
Avant qu’il ne ressemble au vent!

Yvan Goll

toujours le même t’aime

31 mai 2015 § Poster un commentaire

deux t'aime tu l'auras par Kajan(c)

variation sur un dessin de l’année passée… déclinaison infinie des traits… de l’amour particulier à l’amour cosmique…

je t'aime par Kajan(c)

Comme nous
elles naissent opaques
et d’un matériau commun
pour arriver parfois au diamant
et taillées par un art amoureux
retrouver les éclats
d’une étoile
dont nous sommes restés
les orphelins obscurs et douloureux

Comme nous
elles sont constituées surtout
de vide
et dorment d’un sommeil animal
autant que végétal
mais sans doute moins inquiet
et plus profond

Comme nous
elles possèdent des membres
des poumons et des paupières
quelles agitent moins souvent
moins brutalement
et avec une extrême discrétion

Elles se parfument
mais d’essences plus subtiles
où entrent des rappels d’alambics
immémoriaux et soufrés

Elles aiment les caresses
et s’usent volontiers
vers des courbes et des rondeurs
familières de nuques et de hanches

Elles se montrent gourmandes
mais d’épices
dont les ardeurs montent plus haut
plus loin dans les vertiges
de la durée
et les sargasses cosmiques
de la création
dans les frayères glauques
des premières vapeurs
des gésines gazeuses du néant

Werner Lambersy   trouvé ici chez Arbrealettres……

il faut un oiseau

28 décembre 2011 § Poster un commentaire

pause et repose

7 juin 2011 § 1 commentaire

mon sang
repose
dans la boite du cœur,
mon mur
dans la boite du corps,
mon corps
dans la boîte du lit,
mon lit
dans la boite de la chambre,
et ainsi de suite
jusqu’à la boite du néant
qui commande le couvercle
de toutes les autres.
Et pour le soulever
il me faudra me hisser
de boite en boite jusqu’à lui.
Mais une fois atteint
aurai-je encore envie de le décoller
ou de me lancer au contraire
à nouveau dans le vide ?

Gérard Le Gouic

 

sur terre comme au ciel

8 janvier 2011 § 1 commentaire

il faut que je respire

2 mars 2010 § 3 Commentaires

et ce n’est pas rien de le dire…

Elévation

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins;

Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
– Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

Charles Baudelaire


jour g

30 novembre 2009 § 2 Commentaires

« Dis-toi bien que l’œuvre que tu te proposes de réaliser se situe au faîte de tout le reste. Rêver, c’est se trouver soi-même. Tu vas être le Christophe Colomb de ton âme. Tu vas partir en quête de ses paysages. Assure-toi donc que tu as pris le bon cap et que tes instruments ne peuvent commettre d ‘erreurs.

L’art de rêver est difficile parce que c’est un art de la passivité, où tout l’effort se ramène à la concentration d’absence d’effort. »     De l’art de bien rêver   Fernando Pessoa

Où suis-je ?

Entrées taguées envol sur journal du dessin rencontre.