l’oiseau du retour
5 janvier 2017 § 5 Commentaires
dessiné dans le train qui me ramène de Paris … hommage aux splendides oiseaux dramatiques rencontrés à l’exposition fascinante de Jean-Luc Verna au MacVal …
Like a bird on the wire,
like a drunk in a midnight choir
I have tried in my way to be free.
Like a worm on a hook,
like a knight from some old fashioned book
I have saved all my ribbons for thee.
If I, if I have been unkind,
I hope that you can just let it go by.
If I, if I have been untrue
I hope you know it was never to you.
Like a baby, stillborn,
like a beast with his horn
I have torn everyone who reached out for me.
But I swear by this song
and by all that I have done wrong
I will make it all up to thee.
I saw a beggar leaning on his wooden crutch,
he said to me, « You must not ask for so much. »
And a pretty woman leaning in her darkened door,
she cried to me, « Hey, why not ask for more? »
Oh like a bird on the wire,
like a drunk in a midnight choir
I have tried in my way to be free.
Leonard Cohen
drôle d’oiseau
5 septembre 2016 § Poster un commentaire
Les oiseaux libres
ne souffrent pas qu’on les regarde.
Demeurons obscurs,
renonçons à nous,
près d’eux.
René Char
poster un oiseau c’est étrange mais je sais que celui-là sera reconnu…
fétiche
5 novembre 2012 § Poster un commentaire
à Jean-Luc Verna
qui m’a inspiré en rêve ainsi qu’à ma vessie transcendantale
La possession et la contemplation du fétiche provoquent soit l’orgasme sexuel, soit simplement des jouissances sentimentales platoniques.
Les esprits des fleurs
Voyez-vous de l’or de ces urnes
S’échapper ces esprits des fleurs,
Tout trempés de parfums nocturnes,
Tout vêtus de fraîches couleurs?
Ce ne sont pas de vains fantômes
Créés par un art décevant,
Pour donner un corps aux arômes
Que nos gazons livrent au vent.
Non chaque atome de matière
Par un esprit est habité ;
Tout sent, et la nature entière
N’est que douleur et volupté !
Chaque rayon d’humide flamme
Qui jaillit de vos yeux si doux;
Chaque soupir qui de mon âme
S’élance, et palpite vers vous;
Chaque parole réprimée
Qui meurt sur mes lèvres de feu,
N’osant même à la fleur aimée
D’un nom chéri livrer l’aveu ;
Ces songes que la nuit fait naître
Comme pour nous venger du jour,
Tout prend un corps, une âme, un être,
Visibles, mais au seul amour !
Cet ange flottant des prairies,
Pâle et penché comme ses lis,
une de mes rêveries
Restée aux fleurs que je cueillis.
Et sur ses ailes renversées
Celui qui jouit d’expirer,
Ce n’est qu’une de mes pensées
Que vos lèvres vont respirer.
Alphonse de Lamartine
beautanique
27 août 2011 § 2 Commentaires
entre mélampyre et clandestine
Vernascum acturus sauvage plante
hallucinogène parfois hallucinée souvent
ensemence le ciel et la tête d’étoiles
dessin d’après une image du profil de Jean-Luc Verna