réponse en interrogation
24 février 2017 § Poster un commentaire
un dessin rencontre réalisé hier soir à partir de la carte couleur noire, de la carte du Tarot « le fou » et d’une court extrait de Guillevic…
« Le poème
Nous met au monde. »
à propos du dessin rencontre …
l’oiseau du retour
5 janvier 2017 § 5 Commentaires
dessiné dans le train qui me ramène de Paris … hommage aux splendides oiseaux dramatiques rencontrés à l’exposition fascinante de Jean-Luc Verna au MacVal …
Like a bird on the wire,
like a drunk in a midnight choir
I have tried in my way to be free.
Like a worm on a hook,
like a knight from some old fashioned book
I have saved all my ribbons for thee.
If I, if I have been unkind,
I hope that you can just let it go by.
If I, if I have been untrue
I hope you know it was never to you.
Like a baby, stillborn,
like a beast with his horn
I have torn everyone who reached out for me.
But I swear by this song
and by all that I have done wrong
I will make it all up to thee.
I saw a beggar leaning on his wooden crutch,
he said to me, « You must not ask for so much. »
And a pretty woman leaning in her darkened door,
she cried to me, « Hey, why not ask for more? »
Oh like a bird on the wire,
like a drunk in a midnight choir
I have tried in my way to be free.
Leonard Cohen
tache
27 décembre 2016 § Poster un commentaire
regard manuel
13 mai 2012 § Poster un commentaire
MAINS
Ce ne sont pas des mains d’altesse,
De beau prélat quelque peu saint,
Pourtant une délicatesse
Y laisse son galbe succinct.
Ce ne sont pas des mains d’artiste,
De poète proprement dit,
Mais quelque chose comme triste
En fait comme un groupe en petit ;
Car les mains ont leur caractère,
C’est tout un monde en mouvement
Où le pouce et l’auriculaire
Donnent les pôles de l’aimant
Les météores de la tête
Comme les tempêtes du cœur,
Tout s’y répète et s’y reflète
Par un don logique et vainqueur.
Ce ne sont pas non plus les palmes
D’un rural ou d’un faubourien ;
Encor leurs grandes lignes calmes
Disent «Travail qui ne doit rien ».
Elles sont maigres, longues, grises,
Phalange large, ongle carré.
Tels en ont aux vitraux d’églises
Les saints sous le rinceau doré,
Ou tels quelques vieux militaires
Déshabitués des combats
Se rappellent leurs longues guerres
Qu’ils narrent entre haut et bas.
Ce soir elles ont, ces mains sèches,
Sous leurs rares poils hérissés,
Des airs spécialement rêches,
Comme en proie à d’âpres pensers.
Le noir souci qui les agace,
Leur quasi-songe aigre les font
Faire une sinistre grimace
A leur façon, mains qu’elles sont.
J’ai peur à les voir sur la table
Préméditer là, sous mes yeux,
Quelque chose de redoutable,
D’inflexible et de furieux.
La main droite est bien à ma droite,
L’autre à ma gauche, je suis seul.
Les linges dans la chambre étroite
Prennent des aspects de linceul,
Dehors le vent hurle sans trêve,
Le soir descend insidieux…
Ah ! si ce sont des mains de rêve,
Tant mieux, – ou tant pis, – ou tant mieux.
(Paul Verlaine, 1888)
Mandala en cours
4 janvier 2012 § Poster un commentaire
jusqu’à fin janvier…
Comme en témoigne l’arc-en-ciel, les couleurs établissent le pont entre la terre et le ciel. Elles relient le monde de l’esprit à celui de la matière.
extrait du livre »Les couleurs racontent » de William Berton dont nous utilisons le jeu de couleurs pour construire ce mandala
rouge et noir… ainsi qu’un peu de rose