drôle de rame

27 avril 2015 § 5 Commentaires

je me suis rendue compte qu’il m’était possible de dessiner dans le métro… alors… le temps d’un trajet,  j’ai saisi l’inspiration ambiante que voici… après tout ce n’est pas pour rien que l’on dit transport en commun… non ?
27 avril 2015 18h10 (Kajan(c)

27 avril 2015 autour de 18h10 entre Croisettes et gare …

un nouvel exercice donc : un dessin le temps d’un trajet… un voyage dans le voyage…
Portraits
Quand il eut regardé de bien près tous les monstres
Et vu qu’ils étaient faits tous de la même étoupe,
Il put s’asseoir tranquille dans une chambre claire
Et voir l’espace.
Guillevic

souffle

25 novembre 2012 § Poster un commentaire

Là où ni pensée ni souffle ne circulent, là ou ni soleil ni lune pénètrent, là même, insensé, mets ta conscience en repos. Tel l’enseignement que profère Saraha.

Où la pensée meurt, le souffle s’arrête… réside la suprême et grande Béatitude. Elle ne se trouve pas ailleurs dit Saraha .

La pensée aussi instable que le vent et le cheval, abandonnez-la. Prenez conscience de la nature propre du Spontané et d’elle-même la pensée s’immobilisera.

Là, l’intelligence se défait, la pensée succombe, l’orgueil vole en éclats. Telle est la suprême kala identique à l’illusion. Pourquoi s’y lier par la méditation ?

Regardez, écoutez, touchez, mangez, sentez, marchez, restez assis, levez-vous, [mais] renoncez au bavardage de la vie courante. Abandonnez la pensée, ne vous écartez pas de l’Un.

Suprêmement libre d’être et de non-être, c’est en Lui que s’engloutit le monde entier. Quand la pensée s’arrête, immobile, on se libère alors du cycle du devenir !

En elle, il rend toute forme égale à l’espace infini, il affermit la pensée elle aussi dans la nature propre de [cette] égalité spatiale, celui qui rend sa pensée sans pensée se réjouit de la suprême nature propre du Spontané.

Saraha, co-fondateur de l’école tantrique Sahajiya, (début du VIIe siècle)
 (Dohakosa de Saraha,  par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard)

exercice de style

13 novembre 2012 § Poster un commentaire

 

pour soutenir ma fille dans un interminable devoir en arts visuels où elle devait dessiner cette maison (cf la maison de Rose Seidler… j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une œuvre du Corbusier)…

Silence soudain dans la maison.
Le dernier pavot s’est défait.
Dans une longue somnolence je me fige
Et j’accueille l’obscurité qui vient trop tôt.

Les portes sont fermées à double tour,
Le soir est noir, le vent se calme.
Où est la gaieté, où le souci?
Où es-tu, mon doux fiancé ?

On n’a pas trouvé la bague secrète,
J’ai attendu pendant de longs jours,
Comme une fragile prisonnière
La chanson est morte près de mon coeur.

(Anna Akhmatova)

trouvé chez http://arbrealettres.wordpress.com/

jour g

30 novembre 2009 § 2 Commentaires

« Dis-toi bien que l’œuvre que tu te proposes de réaliser se situe au faîte de tout le reste. Rêver, c’est se trouver soi-même. Tu vas être le Christophe Colomb de ton âme. Tu vas partir en quête de ses paysages. Assure-toi donc que tu as pris le bon cap et que tes instruments ne peuvent commettre d ‘erreurs.

L’art de rêver est difficile parce que c’est un art de la passivité, où tout l’effort se ramène à la concentration d’absence d’effort. »     De l’art de bien rêver   Fernando Pessoa

Où suis-je ?

Entrées taguées portrait sur journal du dessin rencontre.