le titre
9 février 2016 § 2 Commentaires
» le titre « dessin créé sur la base du tableau de Mendeleïev …
Ce dessin est le fruit d’une commande et accueille désormais les collaborateurs et les visiteurs de l’Unité de toxicologie et chimie forensiques (UTCF) du Centre Universitaire Romand de Médecine Légale (CURML) au Chalet-à-Gobet sur Lausanne. Je suis depuis longtemps fascinée par les représentations de l’univers qu’a tenté l’homme: ce tableau est pour moi une sorte de mandala scientifique. Ce qu’il représente est en toute chose et ainsi nous lie.
La titrimétrie ou titrage est une technique de dosage utilisée en chimie analytique afin de déterminer la concentration d’une espèce chimique en solution … ou titre d’une solution.
dans la galerie ci-dessous quelques images reflets de ces moments de création collective… (cliquez sur l’image pour ouvrir la galerie)
Encore des lettres aujourd’hui
toutes sortes de phrases
mêlées aux vôtres
Parfois je réponds et parfois non
C’est comme le téléphone
il sonne je le regarde sonner
il y a des jours
où je ne suis pas dans mon nom
pas dans mon sang pas dans mes yeux
des jours des semaines des mois
je laisse
les lettres parler le téléphone hurler
C’est une affaire de bon sens
Je ne peux répondre qu’en ma présence
Seulement voilà que faire
quand je n’y suis pas
Christian Bobin
merci à Marc pour cette aventure… merci à tous
art gentiment
20 janvier 2013 § Poster un commentaire
aperçus du projet « le prix du paradis »…
en cours… de la monnaie… à changer…

par Christophe inspiré…

par Nathalie
TABLEAU À MESSAGES
DENGONBAN
— Je pars en premier. J’ai déjà attendu deux heures. A.
Des amants? Ou simplement des amis?
— Je pars en premier Je pars en premier
Moi aussi j’attendais quelque chose mais
À la fin me voici parvenu à cet âge avec une chose qui n’est pas arrivée
Ce n’est pas la gloire. Ce n’est pas la révolution
Bien entendu ce n’est pas l’argent
J’attendais quelque chose qui ne se dit pas avec les lèvres
Maintenant au grand ciel infini j’écris
Avec la plume d’un blanc nuage blanc J’écris
— je pars en premier
tous mes voeux et plus si affinité
7 janvier 2013 § Poster un commentaire
Par dons modestes et à demi-mots,
le cœur humain apprend le rien.
Rien, est la force qui rend le monde neuf.
Emily Dickinson
envie d’improviser sur le thème de la valeur ? en participant au projet « le prix du paradis » lors d’une visite de mon lieu de création ou en interprétant les images que je vous enverrai si vous vous manifestez sur dessinrencontre@gmail.com (contact et rendez-vous…)…………….. dessin, découpage, collage, réflexion, écriture, présence… rien…
Je ne suis rien.
Je ne serai jamais rien.
Je ne peux vouloir être rien.
À part ça je porte en moi tous les rêves du monde.
Fenêtres de ma chambre,
Ma chambre où vit l’un des millions d’êtres au monde dont personne ne sait qui il est
(Et si on le savait, que saurait-on ?),
Vous donnez sur le mystère d’une rue au va-et-vient continuel,
Une rue inaccessible à toutes pensées,
Réelle au-delà du possible, certaine au-delà du secret,
Avec le mystère des choses par-dessus les pierres et les êtres,
Avec la mort qui moisit les murs et blanchit les cheveux des hommes,
Avec le Destin qui mène la carriole de tout par la route de rien.
Fernando Pessoa « Bureau de tabac » trad. R. Hourcade, éditions Unes 1993
Não sou nada.
Nunca serei nada.
Não posso querer ser nada.
A parte isso, tenho em mim todos os sonhos do mundo.
Janelas do meu quarto,
Do meu quarto de um dos milhões do mundo que ninguém sabe quem é
(E se soubessem quem é, o que saberiam ?),
Dais para o mistério de uma rua cruzada constantemente por gente,
Para uma rua inacessível a todos os pensamentos,
Real, impossívelmente real, certa, desconhecidamente certa,
Com o mistério das coisas por baixo das pedras e dos seres,
Com a morte a pôr umidade nas paredes e cabelos brancos nos homens,
Com o Destino a conduzir a carroça de tudo pela estrada de nada.
cinquante transfiguré
31 décembre 2012 § Poster un commentaire

dessin préparatoire du projet « le prix du Paradis »…
peut-être aussi une façon symbolique d’entrer dans la cinquantième…
Limites
Il est une ligne de Verlaine dont je ne vais plus me souvenir,
Il est une rue proche interdite à mes pas,
Il est un miroir qui m’a vu pour la dernière fois,
Il est une porte que j’ai fermée jusqu’à la fin du monde.
Parmi les livres de ma bibliothèque (je les vois)
Il en est un que je n’ouvrirai plus.
Cet été, je vais avoir cinquante ans;
La mort me ronge et me ruine, incessante.
Jorge Luis Borges
Est-ce qu’il pleuvait? certainement.
Mais est-ce que l’eau mouillait, il y a cinquante ans?
Ernest Lavisse
merci à Arbrealettres, ma bibliothèque poétique virtuelle…………..
il est né ce mandala
1 février 2012 § 1 commentaire
construit par 27 personnes du 31 décembre 2011 au 31 janvier 2012
sur un tirage de couleurs…
mandala d’hier et d’aujourd’hui
21 janvier 2012 § Poster un commentaire
et enfin le mandala ce matin
et ça continue… encore et encore…
17 janvier 2012 § 1 commentaire
jusqu’à fin janvier…
je te propose de participer à la réalisation d’un mandala collectif
en passant à mon atelier le dessiner ou le colorier…
nous passons bientôt à la phase « motifs » après avoir clos le coloriage aux crayons de couleurs
la taille du mandala est d’environ 80x80cm
à bientôt
la suite en couleurs…
8 janvier 2012 § Poster un commentaire
mandala en cours… des couleurs déposées en reflet d’ une carte…
16 personnes sont venues et ont laissé de la lumière… je t’ attends
L’œil :
Une source qui abonde
Mais d’où venue ?
De plus loin que le plus loin
De plus bas que le plus bas
Je crois que j’ai bu l’autre monde
Philippe Jaccottet
cosmogonie coloriée
6 janvier 2012 § Poster un commentaire
au commencement était le verbe…
fuchsia et orange annoncèrent l’aube de ce nouveau monde…
ou était-ce le crépuscule?