morceaux d’elle
19 août 2021 § Poster un commentaire

derrière le grillage de style
derrière les barreaux dorés
il y a une femme
cachée
peut-être prisonnière

je ne suis pas une femme
crie t’elle
je suis un être vivant
je suis un trésor
qu’on n’a pas besoin de cacher

je ne suis pas issue d’une côte ni d’une dent
je suis un être vivant
lune dans le café
7 octobre 2020 § 2 Commentaires
dessin de café et d’encre … kawa sous la lune brune …
Lune dans le café
La faucille du dernier quartier
Tremble ce matin encore
Dans la nuit de mon bol
Comme une virgule de lait
En prélude
A la lumière du jour
Alain Strickler
Pastoureau
4 octobre 2020 § Poster un commentaire

Obéissez à vos porcs qui existent. Je me soumets à mes dieux qui n’existent pas. René Char


quelques croquis faits pendant une délicieuse conférence de Michel Pastoureau sur le thème du porc au Théâtre Kléber-Méleau …
à propos des animaux …
adieu papillon
24 septembre 2020 § 4 Commentaires

Quand le papillon lit-il donc ce qui vole écrit sur ses ailes ?
Quelles lettres connaît l’abeille pour savoir son itinéraire ?
Quels chiffres la fourmi a-t-elle pour retrancher ses soldats morts ?
Comment s’appellent les cyclones quand ils n’ont pas de mouvement ?
✨Pablo Neruda✨
Santa Maria della Corona
14 mars 2020 § 2 Commentaires

« Santa Maria della Corona » apparue le vendredi 13 mars sur un sac de papier de récupération pendant la crise du coronavirus
Protégez-nous
Vous qui êtes la Source première
L’Origine de tous les corps et la Mère des rêves
Aidez-nous à voir au-delà de la peur
Faites chanter votre voix au cœur de nos songes
°°°°°°°°°°°
J’ai un cancer au coeur.
Un excès qui me dévore.
Mais j’ai dans la cervelle une petite étoile
J’ai donné de mon étoile toute la lueur que j’ai pu.
Mais parfois, de très loin en moi, une plainte s’élève, déchirante.
C’est le cancer qui chante.
°Marie Noël°
C’est auprès de la source
Que s’entendent le mieux
Les trois dimensions.
°Guillevic°
en route pour l’étoile
23 décembre 2019 § Poster un commentaire
la première cosmonaute suisse propulsée à l’huile de chanvre … parce qu’en Suisse on ne perd ni le nord ni la direction des étoiles … apparition galactique dans un cornet de tisane au chanvre …
Je partis Tôt – Pris mon Chien –
Rendis visite à la Mer –
Les Sirènes du Sous-sol
Montèrent pour me voir –
Et les Frégates – à l’Étage
Tendirent des Mains de Chanvre –
Me prenant pour une Souris –
Échouée – sur les Sables –
Mais nul Homme ne Me héla – et le Flot
Dépassa ma Chaussure –
Puis mon Tablier – et ma Ceinture
Puis mon Corsage – aussi –
Il menaçait de m’avaler toute –
Comme la Rosée
Sur le Gilet d’un Pissenlit –
Alors – je courus moi aussi –
Et Lui – Il me serrait – de près –
Je sentis sur ma Cheville
Son Talon d’Argent – Mes Souliers allaient
Déborder de Perles –
Enfin ce fut la Cité Ferme –
Nul, semblait-il, qu’Il connût là –
Et m’adressant un Impérieux – salut –
L’Océan se retira –
I started Early – Took my Dog-
And visited the Sea –
The Mermaids in the Basement
Came out to look at me –
And Frigates – in the Upper Floor
Extended Hempen Hands –
Presuming Me to be a Mouse –
Aground – opon the Sands –
But no Man moved Me – till the Tide
Went past my simple Shoe –
And past my Apron – and my Belt
And past my Boddice – too –
And made as He would eat me up –
As wholly as a Dew
Opon a Dandelion’s Sleeve –
And then – I started – too –
And He – He followed – close behind
felt His His Silver Heel
Opon my Ancle – Then My Shoes
Would overflow with Pearl –
Until We met the Solid Town —
No One He seemed to know —
And bowing – with a Mighty look —
At me – The Sea withdrew –
Emily Dickinson
à la fin de ce jour
26 novembre 2019 § 2 Commentaires
Je veux entrer
Mais je ne sais
Ni où ni dans quoi.
Il semblerait que ce soit là
Où je me confondrais
Avec la source de ce
Dont j’ai toujours eu besoin.
Guillevic
apparition à l’arbre … acrylique et stylo sur sachet de boulangerie
il est encore dit
dans le village d’où je viens
que les arbres aussi versent des larmes
lorsque perdure
l’absence des oiseaux
sur leurs branches
Alain Mabanckou
10 ans de journal et des fleurs …
3 juillet 2019 § Poster un commentaire
comme le temps passe…
le 2 juillet 2009 je publiais le premier article de ce blog :
que dire et que montrer
en ce lieu étrange dit virtuel
qui serait alors comme l’illusion de l’illusion
et cela pourrait il ressembler à la réalité
que tous ces mots
et toutes ces images semblent dissimuler
Les fleurs sont tombées –
nos esprits maintenant
sont en paix
Koyû-Ni
Entre Mon Pays – et les Autres –
S’étend un Océan –
Mais – en Ambassadrices – les Fleurs –
Entre nous négocient.
***
Between My Country – and the Others –
There is a Sea –
But Flowers – negociate between us –
As Ministry.
Emily Dickinson
Poussière nous sommes et serons.
Ni air, ni feu, ni eau
mais
terre,
seulement terre
nous serons
et peut-être
des fleurs jaunes.
Pablo Neruda
un merci particulier à Arbrealettres chez qui j’ai découvert tant de merveilles poétiques qui ont accompagné mes dessins …
mater dolorosa
23 juin 2019 § 2 Commentaires