promenade

3 mars 2014 § Poster un commentaire

Saint-Sulpice, reflets lacustres de fin de journée…

promenade mars 2014 par Kajan(c)

Lac

Tu n’aimes plus rien,
que le reflet dans l’eau de cette ombre
qui te tient d’un très lointain passé
dont tu ne sais plus l’origine
et qui pleure sur le soir.

Oh! fuyez Ophélie, fantômes effeuillés.

Robert Momeux

balade mars 2014 par Kajan(c)

 

 


 

Haïku

5 septembre 2011 § 1 commentaire

Le haïku est un petit poème composé de trois vers respectivement de 5, 7 et 5 syllabes. Il comporte toujours une référence à la nature. Il exprime une sensation ténue, une impression ineffable, il rend compte d’une sorte d’illumination, d’étonnement éprouvé par le poète devant des choses communes, banales: le bruit de la pluie, le reflet de la lune dans l’étang, un objet, un animal, un marcheur solitaire, etc.
Il est important de noter que le but du haïku est de nommer les choses directement, d’où l’absence caractéristique de la métaphore, qui est un moyen détourné de dire la réalité. Les choses dans le haïku ne sont pas là comme symboles, ne renvoient pas à une signification située au- delà du sens littéral, elles sont nommées pour elles- mêmes.

Le haïku doit se lire à la lettre.

et voici les mots inspirés d’ail-culs… par Langda

 

A cette passante
Qui précéda mon chemin
En tordant les fesses…

 

Dans le moule étroit
De ce haïku, j’ai saisi
Tes fesses moulées !

 

Comme c’est dur, l’été,
De ne pas voir tous ces culs –
Marchant avec toi.

 

Promis, c’est le tien
Qui est le plus beau de tous…
Mais il y en a tant !

 

On dit que c’est mal
De leur reluquer les fesses ;
On le fait sans cesse.

 

Flâner dans les rues,
Pareil à un chien flairant
La croupe des chiennes…

 

La chance de suivre
La promenade estivale
D’une paire de fesses.

 

Et même tandis
Que je lorgnais ton derrière,
Tu lâchais des pets…

 

 

En plein centre ville,
Sur un panneau de réclame,
Trône un cul de femme !

 

Pubs à la télé :
Les femmes émancipées
Vendent leurs derrières.

 

Elles vendent, dans les pubs,
Le bonheur et la croissance,
En montrant leurs fesses.

 

Ils suivent leurs culs,
Comme l’âne la carotte,
Sans destination.

 

Dans leurs shorts trop courts
S’entrechoquent les deux miches
Des ail-culs d’été.

 

Gauche ! Droite ! Gauche ! Droite ! Gauche…
Partout, dans les rues, la marche
Galante des culs.

 

Partout, pour chacun,
La Putain Capitaliste
Tortille son cul.

 

Dans le cœur des fleurs,
Aux courbes des gousses d’ail,
En tout lieu, du cul !

 

Les fleurs de la chair
Attirent les mille abeilles
De la ruche à miel…

 

Des petits culs roux
Poussent aux abricotiers
Du Jardin d’Eden…

 

Même ce nuage
A les contours arbitraires
D’un beau postérieur…

 

Quelle aspiration
Exerce vers quel azur
Tendu ton cul nu ?

 

Le Bien et le Mal
Viendraient de nos sensations :
Mais alors, le cul !?

 

C’est un fruit défendu
Par celui qui le possède,
Le cul d’une femme !

 

…Sous les lunes blondes
D’occidentales en vacances
Prie la musulmane.

 

Dans le jean étroit
D’une européenne avance
La femme voilée…

 

Dieu aurait créé
La Tentation des Derrières,
« Comme ça, pour faire chier » ?

 

Le relativiste
Considère avec sagesse
Les fesses des dames…

 

Tu lis ces haïkus,
En ligne, ayant tapé « cul »…
…Donc, pas trop déçu ?

 

à retrouver sur U-POESIS, cité de poésie improductive de Perrin Langda

http://upoesis.wordpress.com/ail-culs/ 

 

dimanche là-bas

5 septembre 2010 § Poster un commentaire

bel après-midi tranquille, douce lumière de fin d’été, ballade sylvestre et céleste…

 

 

 

dessin rencontre au parc

20 août 2010 § 4 Commentaires

hier après-midi, ma main me l’a demandé, mon cœur aussi,  je n’ai pas résisté…

déracina déracinai déracinaient déracinais déracinait déracinâmes déracinant déracinas déracinasse déracinassent déracinasses déracinassiez déracinassions déracinât déracinâtes déracine déraciné déracinée déracinées déracinement déracinements déracinent j’ai dessiné déraciner déracinera déracinerai déracineraient déracinerais déracinerait déracineras déracinèrent déracinerez déracineriez déracinerions déracinerons déracineront déracines déracinés déracinez déraciniez déracinions déracinons dracéna dracénas  …

caisse?

8 août 2010 § Poster un commentaire

valse de cartons…  drôle de clin d’œil d’autrefois… qu’est-ce?

La divorcée aussi
doit aller au champ
pour repiquer le riz !


Vent du soir ~
de l’eau percute
les pattes d’un héron bleu


Le vol d’une chauve-souris !
la voisine d’en face
regarde dans ma direction

encore un peu de Buson

ma place est le chemin

4 août 2010 § Poster un commentaire

je marche,  marche

songeant à des choses et à d’autres

le printemps s’en va


BUSON

ci-dessous une œuvre de Buson

rêver d’ailleurs

19 août 2009 § Poster un commentaire

et le voir apparaître au bout du pinceau

ailleurs par Kajan (c)

sur la terrasse

des ombres

un verre

ailleurs

ailleurs encore par Kajan (c)

la prise du vent

n’est qu’un mirage électrique

mais ailleurs par Kajan (c)

au bout du conte

l’arbre pousse

l’oiseau s’envole


et l’haïku

ceci n'est pas un haïku par Kajan (c)

Où suis-je ?

Entrées taguées Haïku sur journal du dessin rencontre.