ce crabe bleu

5 juillet 2020 § 1 commentaire

S. pense au poids des mots … dessin au stylo bille

et si ce jeu de mots révélait le je des maux ?
pourrait-il y avoir un sens caché derrière la grille de lettres ?
y aurait-il un oracle invisible qui souffle à mes oreilles ?
le cliquetis des lettres dans le petit sac vert  promet quelques révélations…
pourvu
que le tirage soit bon…
que Calliope, Erato et Polymnie m’inspirent
dignes filles de la mémoire…
mon désir n’est pas de vaincre
mais de comprendre et de chanter

à S. , ma muse m’amuse


RÉCATONPIL U
ou
Le jeu du poulet

pour Nicolas

Si tu veux apprendre
des mots inconnus,
récapitulons,
récatonpilu.

Si tu veux connaître
des jeux imprévus,
locomotivons,
locomotivu.

Mais les jeux parfaits
sont les plus connus
jouons au poulet.

Je suis le renard
je cours après toi
plus loin que ma vie.

Comme tu vas vite !
Si je m’essoufflais !
Si je m’arrêtais !

Jean Tardieu

 

impermanent

27 mai 2012 § Poster un commentaire

mon nouveau jeu avec une tablette à dessin trouvée à Berne… une sorte de papier tissu sur lequel on dessine à l’eau avec un pinceau… rapidement… puis le dessin disparait… peu à peu… s’évapore… il reste juste un grand sentiment de liberté…mes amis japonais m’ont dit que chez eux c’est un jeu pour les enfants…

Le deuxième lakshana est l’anitya (en pâli : anicca). Anitya signifie « impermanent » (nitya est « permanent », « éternel », et a- est le préfixe négatif ; anitya est donc « impermanent », « non éternel »). Cette caractéristique ne va pas nous occuper aussi longtemps que la duhkha, car elle est par comparaison plus facile à comprendre, du moins intellectuellement. Elle affirme que toutes les choses conditionnées, toutes les choses composées, sont constamment en train de changer (les choses conditionnées, par leur définition même en sanskrit et en pâli, sont composées, c’est-à-dire faites de parties). Ce qui est composé peut aussi être dé-composé : les parties peuvent être séparées. Ceci aussi, bien sûr, se produit tout le temps. Il est peut-être plus facile de comprendre cette vérité de nos jours qu’il ne l’était autrefois. La science nous apprend qu’il n’existe rien de tel que la matière solide et dure, parsemée par morceaux dans tout l’espace. Nous savons que ce que nous considérons comme étant de la matière n’est en réalité que de l’énergie, sous diverses formes.

La même vérité de l’impermanence s’applique à l’esprit. Dans la vie mentale, il n’y a rien qui ne change pas ; il n’y a pas d’âme permanente et immortelle et non changeante : il n’y a qu’une succession constante d’états mentaux. L’esprit change encore plus vite que le corps physique. Habituellement, nous ne pouvons pas voir le corps changer, mais si nous sommes un peu observateurs nous pouvons voir notre propre esprit changer. C’est pour cela que le Bouddha a dit qu’il était plus répréhensible de s’identifier avec l’esprit qu’avec le corps : penser que « je suis l’esprit » est plus répréhensible que penser que « je suis le corps », car le corps a au moins un certain degré de stabilité, alors que l’esprit n’a absolument aucune stabilité.

D’un point de vue plus large, la caractéristique d’anitya nous montre que tout l’univers, du plus grand au plus petit, dans toute son immensité, dans toute sa grandeur, n’est qu’une vaste rencontre de processus de différentes sortes, prenant place à différents niveaux, et tous reliés les uns aux autres ; rien ne reste immobile, pas même un instant. C’est une chose facile à oublier. Nous pensons que le ciel et les montagnes sont toujours là (les « collines éternelles ») ; nous
pensons que notre corps est relativement permanent. Ce n’est que quand des changements infinitésimaux s’additionnent pour former un grand changement, ou peut-être une catastrophe, ou quand quelque chose se brise ou s’arrête, ou quand nous mourons, que nous réalisons la vérité de l’impermanence. (ref. centre bouddhique de Paris)

 

rêve de ce jour

29 avril 2012 § Poster un commentaire

parcourir les chemins du jeu en quête de transformation…

 

« Hier n’est que le souvenir d’aujourd’hui, et demain est son rêve. » (Khalil Gibran)

à Laure, Jean-Luc et Elena

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