table de nuit
2 mai 2019 § 3 Commentaires
c’est la première fois que je tatoue un meuble …
juste à côté du lit cette petite table de nuit avait été parée autrefois d’un système de protection avec fermeture renforcée contre de petits doigts aventureux … les doigts ont grandi … la drôle de porte avait envie d’une nouvelle histoire …
Ce que dit le Rosier
Je parlais au rosier dans un beau soir perdu ;
Et voici ce que le rosier m’a répondu :
Pourquoi briser ainsi mon rêve
De terre grasse et de paix brève ?
Ayant su l’écouter alors je reconnus
Que ces mots étaient vrais… Je partis, les pieds nus.
Car en ce monde où la fatigue se prolonge,
Chacun sait que rien n’est si parfait que le songe.
Renée Vivien
à respirer tant de roses sans penser aux épines … pour Serge
Life is a Witch
3 septembre 2017 § 6 Commentaires
une déesse inopinée nécessaire à dimanche soir …
pour Manouche
Divinité
Déesse aux yeux d’or brun, clos ta paupière rose,
Fais des songes d’amour ; que ton sommeil soit doux ;
Que le rêve lointain comme un rayon se pose
Sur ton front languissant et sur tes cheveux flous.
Je voudrais être la nuit, afin de t’étreindre,
Je voudrais te presser sur mon coeur frémissant,
Entendre ton sanglot voluptueux se plaindre
Et retenir l’amour qui sourit en passant.
Renée Vivien
la fenêtre
10 août 2017 § 6 Commentaires
après une exposition mirage dans un vestige enchanteur, me voici en repérage dans une ancienne demeure… je reste sur la terrasse et je regarde la façade du bâtiment d’à côté… une fenêtre m’appelle… il y a comme une présence en friche… le lieu en transformation semble porteur de plein d’idées, d’envies, des graines mélangées qui donneront bientôt un vrai jardin…
Le Monde est un jardin
Le monde est un jardin de plaisir et de mort,
Où l’ombre sous les bleus feuillages semble attendre,
Où la rose s’effeuille avec un bruit de cendre,
Où le parfum des lys est volontaire et fort.
Parmi les lys nouveaux et les roses suprêmes,
Nous mêlons nos aveux à d’antiques sanglots…
Le monde est le jardin où tout meurt, les pavots
Et les sauges et les romarins et nous-mêmes.
Des rires sont cachés partout ; l’on sent courir
Au ras du sol les pieds invisibles des brises,
Et nous nous promenons dans ce jardin, éprises
Et ferventes, sachant que nous devons mourir…
Nous allons au hasard de nos rêves, j’effleure
Ton col, et tes yeux sont comme un lac endormi.
Le soleil nous regarde avec des yeux d’ami,
Et nous ne songeons point à la fuite de l’heure.
Nous marchons lentement et notre ombre nous suit…
Le vent bruit avec un long frisson de traîne…
Nous qui ne parlons pas de notre mort certaine,
Avons-nous oublié l’approche de la nuit ?…
Renée Vivien
Marilyn oxychlorée
17 septembre 2012 § 2 Commentaires
dessin collage à propos de l’usage des pesticides dans le jardin…
ô le doux parfum des salades… à grand fou