Kudsi
7 septembre 2016 § Poster un commentaire
commencé ce matin au café … fini dans ma cuisine en écoutant la sagesse du joueur de ney Kudsi Ergüner … la beauté révélée du cœur … des mots qui parlent de l’importance de distinguer la forme et le fond … de l’importance de reconnaître l’autre …
Si le monde entier est rempli d’épines,
Le cœur de l’amoureux est une roseraie.
Si la roue céleste cessait de tourner,
Le monde des amoureux continueraient à se mouvoir.
Si tous les êtres devenaient tristes, l’âme de l’amoureux
Resterait fraîche, vivante et légère.
Où y a-t-il une chandelle éteinte ? Donne-la à l’amoureux,
Car il détient cent mille lumières.
Si l’amoureux est solitaire, pourtant il n’est jamais seul :
Il a pour compagnon le Bien-Aimé caché.
C’est de l’âme que provient l’ivresse des amants :
Le compagnon de l’amour demeure dans le secret.
L’amour ne se satisfait pas de cent promesses,
Car innombrables sont les ruses des beautés.
Si tu trouves l’amoureux sur un lit de souffrance,
Le Bien-Aimé n’est-il pas au chevet du malade ?
Monte sur le coursier de l’amour, et ne crains pas la route ;
Le coursier de l’amour connaît bien le chemin :
D’une seule foulée, il t’amènera à ta demeure,
Bien que la voie ne soit pas sans obstacles.
Rûmî
cœur de ce matin
23 juillet 2016 § 2 Commentaires
1… 2… 3… Pique celle-là ! les battements du mien accélèrent grâce au café … grâce à toi… grâce à la vie…
dessiné ce matin en dégustant mon café portugais…
Le cœur est un jardin secret
où se cachent des arbres
Il manifeste cent formes,
mais il n’a qu’une seule forme.
C’est un océan immense,
sans limites et sans rives
Cent vagues s’y brisent
les vagues de chaque âme.
Rûmi
et pourtant il tourne
20 novembre 2011 § 1 commentaire
Viens, viens, viens… qui que tu sois, viens !
Viens aussi que tu sois infidèle, idolâtre ou païen,
Notre couvent n’est pas un lieu de désespoir;
Même si cent fois tu es revenu sur ton serment, viens!
——–
Gel, gel, gel… Ne olursan ol yine gel !
Kafir, putperest, mecusi olsan da, yine gel !
Bizim dergahimiz ümitsizlik dergahi degildir,
Yüz kere tevbeni bozmus olsan da, yine gel !
à l’entrée du tombeau de Mevlana à Konya
croquis de minuit
3 avril 2011 § Poster un commentaire
balaie mes soucis…
un petit carnet qui vient de New-York… les pages fines si fines et mon cœur lourd… il est tard… dérisoire… mes stylos gris sur moi… il ne reste qu’à dessiner…
il me regarde et je crois entendre : » ça n’a aucune importance… »
c’est vrai
“Oh soul,
you worry too much.
You have seen your own strength.
You have seen your own beauty.
You have seen your golden wings.
Of anything less,
why do you worry?
You are in truth
the soul, of the soul, of the soul.”
Rumi