2017 un bonheur simple comme …
16 janvier 2017 § 4 Commentaires
2017 … un bonheur simple comme un petit café …
parce qu’un de mes bonheurs simples est de descendre en-bas de chez moi boire un « cafezinho » et parfois de réinterpréter le sachet de sucre …
Ici
on cherche toujours quelque chose
dans les cafés, les églises, les places
et jusque dans les poubelles
on cherche en l’autre, en soi
dans la cohue des trottoirs
l’accalmie des ponts
dans l’eau stagnante des fontaines
et sur les bancs indiscrets
on cherche en bas, en haut, devant soi
un ticket de métro
une terre ou une femme perdues
un livre qu’on lira
sur un lit d’hôpital ou en prison
une chanson sans titre
un ouvre-boîtes solide
un oiseau qui ne chante que de nuit
On cherche
un regard qui fera basculer sa vie
un graffiti à soi seul adressé
un heurtoir arabe sur une porte italienne
une carte postale qu’on a envoyée il y a vingt ans
et que le destinataire a revendue
avec la date de sa mort inscrite dessus
Abdellatif Laâbi
2017 … un bonheur simple comme l’heure du thé
» Le premier bol humecte onctueusement mes lèvres et ma gorge.
Le deuxième bannit toute ma solitude.
Le troisième dissipe la lourdeur de mon esprit, affinant l’inspiration acquise par tous les livres que j’ai lus.
Le quatrième produit une légère transpiration, dispersant par mes pores les afflictions de toute une vie.
Le cinquième purifie tous les éléments de mon être.
Le sixième m’inscrit dans la race des Immortels.
Le septième est le dernier… je ne puis boire davantage. Une brise légère sort de mes aisselles »
LU TUNG
l’heure du thé
21 août 2016 § 5 Commentaires
croquis improvisés sur sachet de thé… de ceux qui me sont restés de la collecte pour Armén Rotch…
La première tasse humecte mes lèvres et ma gorge.
La deuxième bannit ma solitude.
La troisième dissipe la lourdeur de mon esprit, rendu confus par tant de lecture.
La quatrième exhale une légère transpiration, dispersant par mes pores toutes afflictions de la vie.
La cinquième me purifie.
La sixième m’ouvre le royaume des immortels.
La septième, ah que ne puis-je en boire davantage !
Je ne perçois plus le souffle du vent qui enfle mes manches.
Transporté par cette douce brise, je gagne les cieux.
Lu Tung ( trouvé là )
un verre de thé
18 décembre 2009 § 1 commentaire
La force t’habite, mais tu ne la connais pas. Pour la découvrir, il te faut un catalyseur. Le jour où tu comprendras tout ceci, tu riras, mais entre-temps je veux bien remplir le rôle de stimulant. Je ris déjà et attends le jour où tu nous rejoindras dans la grande hilarité cosmique.