langue d’amour universel

27 juin 2010 § 4 Commentaires

sur l’océan de la toile
un marin parti chercher un sens
aux mots
au-delà des eaux
soufflant dans le voile
leva les yeux au ciel                                                    et rencontra la lune

dessin reflet de "la Chanson de Personne"de Perrin Langda

un dessin reflet du poème « la Chanson de Personne » de Perrin Langda


retourner au noir

4 juin 2010 § 3 Commentaires

dites-moi tout ce que vous voyez, entrevoyez, devinez… imaginez

un dessin inspiré par la gravure sur bois, technique que je tente d’approcher…

la grande impatiente que je suis se rebelle…


au labyrinthe de moi-même, je

ne sais plus quel est le chemin qui me mène

d’ici à la réalité claire et humaine,

à la réalité pleine de lumière où je pourrais

me trouver des frères


coule, légère, ô vie

12 mai 2010 § Poster un commentaire

Coule, légère, ô vie qu’on ne sent point, ruisseau au mouvant silence, glissant sous des arbres oublieux! Coule, caressante, âme que nul ne connaît, murmure que nul ne peut voir derrière les longues branches inclinées! Coule, inutile, coule sans raison, conscience qui ne l’est de rien, vague lueur brillant au loin, au creux des feuilles, conscience dont nul ne sait d’où elle vient ni où elle va!

Coule, et laisse moi oublier!

483 Fernando Pessoa « Le livre de l’intranquillité »


jour g

30 novembre 2009 § 2 Commentaires

« Dis-toi bien que l’œuvre que tu te proposes de réaliser se situe au faîte de tout le reste. Rêver, c’est se trouver soi-même. Tu vas être le Christophe Colomb de ton âme. Tu vas partir en quête de ses paysages. Assure-toi donc que tu as pris le bon cap et que tes instruments ne peuvent commettre d ‘erreurs.

L’art de rêver est difficile parce que c’est un art de la passivité, où tout l’effort se ramène à la concentration d’absence d’effort. »     De l’art de bien rêver   Fernando Pessoa

nous demeurerons indifférents

23 octobre 2009 § Poster un commentaire

à la vérité ou au mensonge de toutes les religions, de toutes les philosophies, et de toutes ces hypothèses inutilement vérifiables que l’on qualifie de sciences. Nous nous soucierons tout aussi peu du sort de ce qu’on appelle l’humanité, ou de ce qu’elle peut subir ou ne pas subir, prise dans son ensemble. Fernando Pessoa

mon ami

Où suis-je ?

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