retour(s) de Paris

24 mai 2010 § Poster un commentaire

seulement une semaine et c’est comme si c’était déjà une autre vie…

en terroriste poétique, je détourne le billet de retour à défaut du train lui-même…  comment faire pour sauter d’une dimension à l’autre sans dégâts collatéraux?… rêver en toutes circonstances, rêver éveillée, rêver endormie… et ne percevoir qu’une réalité… heureuse… paisible enfin…

rencontres… dessins rencontres… la porte est ouverte… je regarde de l’autre côté… que vois-je?

l’inspiration me revient soudain… celui rencontré devient l’ inspiré…et ses mots touchent mon cœur


ces mots improvisés par le comédien Laurent Desponds…    et même quelques dessins détournés comme des billets de train…


et dire que tout avait commencé par un pull rose… un reflet de lune… des paillettes sur les yeux…

« … on les veut les petits miroirs

ressemblants mais faut-il y croire

quand ma tête alouette

aime trop ce que tu reflètes … »

paroles  de Pierre Faa


et je ne vous parle même pas de l’effet des ballades au Père Lachaise…





à battement rompu

20 février 2010 § Poster un commentaire

personnes au Grand Palais

Le ventre maternel de verre résonne de battements de cœurs. Réconfortant en cette fin de journée lumineuse à Paris, ça ne l’est pas. Il fait froid. Ce ventre là ressemble à un cimetière, triste et beau comme un paradoxe humain.

Qui sont ces personnes maintenant ?

… celles qui déambulent au rythme des cœurs, celles évoquées par les vêtements vides, celles dont le cœur a battu et dont ne subsiste que l’écho …

évocation du lieu d’où je viens, d’où je semble venir, d’où je crois venir …   immanquablement celui où je retournerai …

Je ne quitte pas l’exposition poussée par l’anxiété, je vais voir le coucher du soleil …


Paris divers

17 février 2010 § 2 Commentaires

reflets de lumière froide sur Paris il y a une semaine…

dans mon igloo berbère, je dessine la couche stratosphérique de ma prochaine nuit…

elles@centrepompidou

12 novembre 2009 § 4 Commentaires

jours de novembre à Beaubourg

elles@centrepompidou

elles@centrepompidou

sur un échiquier à peine voilé

le hall d’entrée du grand musée

les pièces immobiles sont des cavaliers en fauteuils

échec à l’ennui?

au sommet trouve-t’on un roi?

en tout cas pas de doute sur la couleur des pièces…


« La réalité d’une œuvre, c’est le triple rapport qui s’établit entre la chose qu’elle est, le peintre qui l’a produite et celui qui la regarde. »



quel plaisir en attendant le sommeil

de savoir que la lumière me réveillera demain

ces longues ballades d’automne m’ont conduite au delà des apparences

sur le seuil tranquille je m’endors enfin




Où suis-je ?

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