à battement rompu

20 février 2010 § Poster un commentaire

personnes au Grand Palais

Le ventre maternel de verre résonne de battements de cœurs. Réconfortant en cette fin de journée lumineuse à Paris, ça ne l’est pas. Il fait froid. Ce ventre là ressemble à un cimetière, triste et beau comme un paradoxe humain.

Qui sont ces personnes maintenant ?

… celles qui déambulent au rythme des cœurs, celles évoquées par les vêtements vides, celles dont le cœur a battu et dont ne subsiste que l’écho …

évocation du lieu d’où je viens, d’où je semble venir, d’où je crois venir …   immanquablement celui où je retournerai …

Je ne quitte pas l’exposition poussée par l’anxiété, je vais voir le coucher du soleil …


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