printemps
21 mars 2019 § 2 Commentaires
c’est le printemps
le broyage des poussins vivants doit être interdit
je viens de le lire
qui peut bien broyer des poussins ?
parfois je broie du noir
je ne crois pas qu’à l’intérieur se cache aucun poussin
j’espère
je crois que ce monde parfois essaie de me broyer
je ne suis pas un poussin
c’est le printemps
Catherine Jan dite Kajan
collaboration inopinée
20 mai 2016 § Poster un commentaire
sur le mode je te passe mon dessin et tu me files tes mots… une rencontre récente sur les chemins inspirés de la virtualité…
Délicatement
D’un geste presque amoureux
Il lui posa
En une joyeuse métaphore
Ses deux couilles bien pendantes
Au sommet déclinant de son crâne
Convaincu ainsi
De l’esthétique excellence
D’une telle galéjade
Quoiqu’au rire univoque
De laquelle il dût admettre
Certes non sans mal
L’excès flagrant de ses intentions ambiguës
A l’égard d’une si vénérable
Et fameuse altesse
Se reconnaissant depuis toujours
En la personne de la Poésie.
car renaît …
10 novembre 2014 § Poster un commentaire
Chamane rouge
14 avril 2014 § 2 Commentaires
promenade
3 mars 2014 § Poster un commentaire
pointe de nuit
22 janvier 2014 § Poster un commentaire
XXVII
Pointe de nuit
dans un coin de la pièce
pointe de nuit
pour me laisser réunir
ce qui reste d’une vie
pointe de nuit
ne dis pas à cet oiseau
de venir
les herbes gardent
notre lointain pays
nous avons grandi
dans l’obscurité
ici la lumière du monde
extrait de « Quelques pointes de nuit » d’Iskandar Habache
l’autre pays du
4 juin 2013 § Poster un commentaire
Qu’est-ce qui se passe
Pour une racine
Quand elle débouche
Dans l’air d’un abîme?
***
Est-ce qu’il arrive
A une racine
De crier:
Pas si vite.
Pas si vite.
J’ai peur?
Guillevic
mots inspirés trouvés chez un pourvoyeur de qualité …..
il t’attend
11 mars 2013 § Poster un commentaire
dans le carnet… sage comme une image… il te tend son regard… il t’attend…
Votre nom ne me dit rien.
Seul votre regard me parle du silence
qui vous déserte ou qui vous hante
Michel Camus
évocation au dix long
11 février 2013 § Poster un commentaire
apparitions au billet de dix francs suisses…
dans l’inspiration du projet « le prix du paradis » en cours jusqu’à Aperti……………
C’est un poème
que j’ai
commencé
à minuit dix
ça je le sais
tu venais
de remonter
le bathyscaphe
rose
de ta langue
Et
tes cuisses
me
quittaient
comme
des tours
qu’un séisme
vient
d’ébranler
Alors
j’ai regardé
l’heure
juste pour
savoir
quand la fin
du monde
venait
d’avoir lieu
Werner Lambersy
dix moi ……….
improvisation colorée
15 décembre 2012 § 2 Commentaires
Incandescence à la lisière
d’un ciel bas — la lumière-nid non dévorée
décline vers le minimum vital : du moineau
à l’oiseau sans nom, la distance
est la proie — fumée
qui atténue les braises, contrairement à la secte
d’ailes, où tu palpites, fumée épouse
du rougeoiement — dans la mémoire du moineau
cela parachève le sommeil des nuages.
Paul Auster
improvisation colorée d’une fin de vendredi… avec ce que j’ai sous la main… et juste un peu d’alcool sur le dessin… l’encre file… regard fugace… plaisir improvisé…
Contre la façade du soir:
ombres, feu, et silence.
Pas vraiment le silence, mais son feu –
l’ombre
portée par un souffle.
Pour pénétrer le silence de ce mur,
je dois me dépouiller de moi-même
Paul Auster