né de la nuit
5 décembre 2010 § Poster un commentaire
portrait rêvé de l’Ecclésiaste
1
Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.
2
Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
3
Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
4
Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.
5
Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau.
6
Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
7
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.
8
Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.
9
Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
10
S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.
11
On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
12
Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem.
13
J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme.
14
J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.
15
Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.
16
J’ai dit en mon cœur : Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science.
17
J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent.
18
Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.
mouton suisse
28 novembre 2010 § Poster un commentaire
portrait rêvé d’un mouton suisse
en cette fin de dimanche hallucinogène
Louise Bourgeois
6 juin 2010 § 9 Commentaires
l’exercice de ce jour
10 mai 2010 § 4 Commentaires
et la rencontre qui va avec
ce matin, me voici invitée dans une école pour présenter ma « démarche » …du dessin rencontre au portrait rêvé… les élèves ont entre 14 et 16 ans… que leur montrer et que leur dire? je leur propose un exercice d’improvisation dessinée à partir d’un dessin de Léonard de Vinci et d’une carte de Tarot tirée « au hasard »… je fais moi-même un petit « galop d’essai » hier soir que voici…
grâce aux élèves, nous allons reconstituer un « tarot » particulier dont je vous présenterai des fragments sur ce journal virtuel…l’outil symbolique favorise le déverrouillage de l’imagination
« Je donne à toute chose que je vois toute la signification que cela a pour moi »… à méditer
merci à Peggy Jault et au collège d’Oron de me permettre de faire cette belle expérience
à suivre
Christophe hier soir
2 mai 2010 § Poster un commentaire
porté par la nuit qu’il aime tant…
« j’aime bien le côté rencontre
qui prend beaucoup moins de place
qui est un moment qui déclenche
dans chacune des personnes
quelque chose
qui renvoie après
dans sa propre création »
Christophe
(France Inter le 1er mai 2010… hier soir un peu avant minuit)
printemps de Vinci
21 mars 2010 § 1 commentaire
portrait rêvé de Léonard, équinoxe et raison, fantasme et commencement
« portrait rêvé »
nouvelle approche liée à la rencontre que je présente pendant Aperti
J’ai envie de faire des miracles. Peut-être parce que je possède moins que d’autres doués d’un tempérament plus calme que moi, ou moins que ces hommes qui veulent faire fortune en un jour… Le fait est que je puis m’accommoder , et longtemps, d’une extrême pauvreté. Ce fut toujours, et ce sera de toute éternité, le lot des alchimistes , hypothétiques faiseurs d’or et d’argent; le sort aussi des ingénieurs capables de figer la pulsion de l’eau qui est au cœur même de la vie et d’arrêter jusqu’au mouvement perpétuel; le destin enfin du nécromancien et de l’enchanteur, parvenus ceux-là au suprême degré de la folie.
Extrait des notes de Léonard de Vinci
pour Aigle gris, qui étudie la route des anges…