drôle d’équilibre
26 octobre 2015 § Poster un commentaire
encore un dessin rencontre… inspiré par deux cartes de tarot à jouer et une phrase au hasard… dans une énergie de fin de dimanche approchant…
qui est ce drôle de personnage ? un fou se promène sur le bord d’une roue… la frange d’une comète… le rebord de la fin du monde… ou du commencement… ce livre le rend peut-être invincible… ou invisible…
Au secret de la source et de la foudre
L’ombre chantait ancienne autour de ta jeunesse.
Je lisais au bond de la flamme une caresse
De nos regards, de notre songe, avant que s’ouvrent
La nuit, et cet affrontement tendre ou cruel
Où nous fûmes jetés pareils
Au secret de la source et de la foudre.
Georges-Emmanuel Clancier
Au commencement était le mot, le mot
Qui des bases solides de la lumière
A dérobé toutes les lettres du vide.
Dylan Thomas
pour ma vieille copine Corinne qui a déjà gravi des volcans en dansant…
rencontre en dessin
23 octobre 2015 § 2 Commentaires
dessin improvisé à partir d’un idéogramme, d’un mot symbolique et d’une carte tirés au hasard…
apparue en soirée… la fiancée puise ses forces dans le sol céleste et fait germer le champ de ses pensées… les gardiens se sont tus… le regard du père semble bienveillant… elle est prête à rencontrer le fiancé de son âme… celui qui la laissera libre et tranquille pour toujours… la musique de son sang chante en rouge… elle l’écoute
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La couronne effeuillée
J’irai, j’irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J’y répandrai longtemps mon âme agenouillée :
Mon père a des secrets pour vaincre la douleur.
J’irai, j’irai lui dire au moins avec mes larmes :
» Regardez, j’ai souffert… » Il me regardera,
Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes,
Parce qu’il est mon père, il me reconnaîtra.
Il dira: » C’est donc vous, chère âme désolée ;
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ;
Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! »
Ô clémence! Ô douceur! Ô saint refuge ! Ô Père !
Votre enfant qui pleurait, vous l’avez entendu !
Je vous obtiens déjà, puisque je vous espère
Et que vous possédez tout ce que j’ai perdu.
Vous ne rejetez pas la fleur qui n’est plus belle ;
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d’avoir rien vendu, mais d’avoir tout donné.
Marceline Desbordes-Valmore
merci arbrealettres
traits d’hier
7 octobre 2014 § 2 Commentaires
deux dessins rencontre nés en soirée inspirée …
J’ai peint le monde de l’éternité
sur l’humble toile des moments,
je l’ai vu et médité de mille manières.
Une éternelle reconnaissance
de l’inconnu est tombée en moi
et m’a naturellement comblé
Mais je n’ai pas encor trouvé la langue naturelle
pour l’exprimer
Rabindranath Tagore
se souvenir des belles choses…
5 octobre 2014 § Poster un commentaire
50 000 clics pour le journal du dessin rencontre
18 avril 2014 § Poster un commentaire
créé à l’occasion de ma participation au Paléo Festival en 2009, ce blog vient de franchir la barre des 50 000 clics et à cette occasion vit un grand remaniement en vue des prochains 50 000…
merci à mes abonnés et aux contemplateurs inopinés… découvrez le sens du dessin rencontre ici…
et n’hésitez pas à faire une promenade à travers ce blog qui présente plus de 300 de mes dessins…
un remerciement particulier à Arbrealettres chez qui je trouve plein de mots choisis et lumineux……..
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J’ai fait ce que j’ai pu
Au besoin je me relevais la nuit
Pour compléter mon dessin
D’une flèche ou d’un oiseau
D’une pustule ou d’un ponceau
J’ai fait ce que j’ai pu pour rien
Puisqu’à la fin je m’écroule
Sous cet amas de portraits
Dont aucun ne coïncide avec un autre
Alors qu’ils me ressemblent tous.
Jean Rousselot
reflets d’Aperti
9 avril 2014 § Poster un commentaire
merci à Delphine Burtin pour ce portrait ectoplasmique au milieu de mes dessins lors d’Aperti 2014…
ainsi que pour ces aperçus de mon accrochage……
Les greniers livrent
des poussières d’or
Jérome Garcin
Dans quelques coins du grenier
j’ai trouvé des ombres vivantes
qui remuent.
Pierre Reverdy
reflets intranquilles
1 avril 2014 § 4 Commentaires
l’échelle des êtres
27 février 2014 § 1 commentaire
certainement
29 janvier 2014 § Poster un commentaire
je serai seule à les dire
mots d’amour
terreau du monde nourrissant le jardin
alors que tombe le soir
je ne dois pas cesser
que deviendrons-nous si je renonce
sans l’eau de ton regard rien ne poussera
ils sont là
fourmillent dans mon crâne
jusqu’au bout de ma langue
réchauffent mes doigts
me font rire aux éclats
je les dirai à l’ultime poussière
certainement
certainement
je t’en couvrirai quand tu auras froid
parfumant ton souffle
jusqu’à ce que tu tombes en toi
pour me rejoindre
sans l’eau de ton regard rien ne poussera
fourmillent dans mon crâne
jusqu’au bout de ma langue
réchauffent mes doigts
me font rire aux éclats
certainement
je t’en couvrirai quand tu auras froid
parfumant ton souffle
jusqu’à ce que tu tombes en toi
pour me rejoindre
Kajan écrit dans le bus… il y a peu
dessin rencontre à la Folie Voltaire
28 août 2013 § Poster un commentaire
dessin improvisé à partir d’un tirage de cartes et d’une phrase, je vous propose quatre rencontres en septembre à la Folie Voltaire dans le magnifique et inspirant parc de Mon Repos à Lausanne
1er, 8, 22 et 29 septembre si le temps est clément…
« Le Trait de Pinceau […] n’est pas une simple ligne ou le simple contour des choses. Né de l’art calligraphique, il comporte de multiples implications. Par son plein et son délié et par le Vide qu’il cerne, il représente forme et volume ; par son « attaque » et sa « poussée », il exprime rythme et mouvement ; par le jeu de l’Encre, il suggère ombre et lumière ; enfin, par le fait que l’exécution en est instantanée et sans retouche, il introduit les souffles vitaux. Plus que la ressemblance extérieure, ce que le Trait cherche à capter, c’est le li « ligne interne » des choses. En même temps il prend en charge les pulsions irrésistibles de l’homme. » François Cheng
« […] le plus souvent nous passons d’un endroit à l’autre, d’un espace à l’autre sans songer à mesurer, à prendre en charge, à prendre en compte ces laps d’espaces. Le problème n’est pas d’inventer l’espace, encore moins de le réinventer […], mais de l’interroger, ou, plus simplement encore, de le lire ; car ce que nous appelons quotidienneté n’est pas évidence, mais opacité : une forme de cécité, une manière d’anesthésie. » Georges Perec
« Car je ne le regarde pas comme on regarde une chose, je ne le fixe pas en son lieu, mon regard erre en lui […], je vois selon ou avec lui plutôt que je ne le vois. » Maurice Merleau-Ponty