certainement
29 janvier 2014 § Poster un commentaire
je serai seule à les dire
mots d’amour
terreau du monde nourrissant le jardin
alors que tombe le soir
je ne dois pas cesser
que deviendrons-nous si je renonce
sans l’eau de ton regard rien ne poussera
ils sont là
fourmillent dans mon crâne
jusqu’au bout de ma langue
réchauffent mes doigts
me font rire aux éclats
je les dirai à l’ultime poussière
certainement
certainement
je t’en couvrirai quand tu auras froid
parfumant ton souffle
jusqu’à ce que tu tombes en toi
pour me rejoindre
sans l’eau de ton regard rien ne poussera
fourmillent dans mon crâne
jusqu’au bout de ma langue
réchauffent mes doigts
me font rire aux éclats
certainement
je t’en couvrirai quand tu auras froid
parfumant ton souffle
jusqu’à ce que tu tombes en toi
pour me rejoindre
Votre commentaire