d’un regard

5 octobre 2018 § Poster un commentaire

poème et dessin au mentaliste

aujourd’hui j’étais sans regard
les yeux avaient déserté mon visage
en faisant des tours de passe
j’attendais une révélation
comment retrouver la vue
quand tant d’épines ont poussé devant moi
je sais que les cartes sont là
dans le parfum soudain d’une rose
je comprends que c’est elle qui voit

 

 

avant l’Avent … et après ?

2 décembre 2017 § 1 commentaire

#FatventCalendar

très touchée par le témoignage dessiné de Lucie Larousse (cliquez ici) je participe à ma façon à son FATventCalender avec ce petit autoportrait à la fleur qui exprime tout le potentiel cosmique contenu en chacun de nous …  

 

Les dieux n’ont pas eu d’autre substance
que celle que j’ai moi-même.

J’ai, comme eux, la substance de tout ce qui a été vécu
et de tout ce qui reste à vivre.

Je ne suis pas seulement un présent,
mais une fugue torrentielle, de bout en bout.

Et ce que je vois, de part et d’autre, dans cette fugue
(avec des roses, des ailes brisées, de l’ombre et de la lumière)
n’appartient qu’à moi, souvenir et désirs
bien à moi, pressentiment, oubli.

Qui sait mieux que moi, qui,
quel homme ou quel dieu peut, a pu, ou pourra me dire à moi
ce que sont ma vie et ma mort, ce qu’elles ne sont pas ?

Si quelqu’un le sait, je le sais mieux que lui,
et si quelqu’un l’ignore, mieux que lui je l’ignore.

Une lutte entre cette ignorance et ce savoir,
voilà ma vie, sa vie, voilà la vie.

Passent des vents comme des oiseaux,
des oiseaux comme des fleurs,
des fleurs soleils et lunes,
des lunes soleils comme moi,
comme des âmes comme des corps,
des corps comme la mort et la résurrection ;
comme des dieux.

Et je suis un dieu sans épée,
sans rien de ce que font les hommes avec leur science ;
seulement avec ce qui est le fruit de la vie, ce qui change tout ;
oui, de feu ou de lumière, de lumière.

Pourquoi mangeons-nous et buvons-nous autre chose
que lumière ou feu ?

Si je suis né dans le soleil, et si de lui je suis venu ici dans l’ombre,
suis-je fait de soleil et comme lui ai-je le pouvoir d’éclairer ?

Ma nostalgie, comme celle de la lune,
est d’avoir été soleil d’un soleil un jour et de le refléter, sans plus, maintenant.

Passe l’iris en chantant comme moi.

Adieu iris, iris, nous nous reverrons,
car l’amour est un et seul
et il revient chaque jour.

***

Los dioses no tuvieron más sustancia
que la que tengo yo. Yo tengo, como ellos,
la sustancia de todo lo vivido
y de todo lo por vivir. No soy presente sólo,
sino fuga raudal de cabo a fin. Y lo que veo
a un lado y otro, en esta fuga,
rosas, restos de alas, sombra y luz,
es sólo mío,
recuerdo y ansia míos, presentimiento, olvido.
¿Quién sabe más que yo, quién puede,
ha podido, podrá decirme a mí
qué es mi vida y mi muerte, qué no es?
Si hay quien lo sabe,
yo lo sé más que ése, y si lo ignora,
más que ése lo ignoro.
Lucha entre este saber y este ignorar
es vida, su vida, y es la vida. Pasan vientos
como pájaros, pájaros igual que flores,
flores soles y lunas, lunas soles
como yo, como almas, como cuerpos,
cuerpos como la muerte y la resurrección,
como dioses. Y son un dios
sin espada, sin nada
de lo que hacen los hombres con su ciencia;
sólo con lo que es producto de lo vivo,
lo que se cambia todo; sí, de fuego
o de luz, luz. ¿Por qué comemos y bebemos
otra cosa que luz o fuego? Como yo he nacido
en el sol y del sol he venido aquí a la sombra,
¿sol del sol, como el sol alumbro?, y mi nostaljia,
como la de la luna, es haber sido sol
y reflejarlo sólo ahora. Pasa el iris
cantando como yo. Adiós iris, iris,
volveremos a vernos, que el amor
es uno solo y vuelve cada día.

Juan Ramón Jiménez

merci à arbrealettres mon grand pourvoyeur de poésie d’avoir publié ce poème exactement au bon moment …

 

 

besoin de transformer … dessin à colorier

6 août 2017 § Poster un commentaire

de renverser…

ces quelques dessins du cahier à colorier inopinément m’ont appelée… eux aussi… je me dis que le coloriage est trop sage et j’attends quelques visions à partir du mignon cochon, du petit chat endormi et de la tortue gourmande… les voici délivrées…

Plus large la vision,
plus étroite la parole.

Al-Niffari

Tout concentrer dans une vision poétique des évènements
et jouir ainsi des choses, transformer en être fantastique
ce qui habituellement arrive de la manière la plus banale

Pier Paolo Pasolini

 

maintenant vous pouvez colorier… vous pouvez écrire… vous pouvez courir nu dans la forêt et… bonheur suprême… vous pouvez ne rien faire…

 

Mme J rêve

14 novembre 2011 § Poster un commentaire

et comme elle est barbouillée…

son rêve est étrange

In Memoriam

6 octobre 2011 § 2 Commentaires

Haïku

5 septembre 2011 § 1 commentaire

Le haïku est un petit poème composé de trois vers respectivement de 5, 7 et 5 syllabes. Il comporte toujours une référence à la nature. Il exprime une sensation ténue, une impression ineffable, il rend compte d’une sorte d’illumination, d’étonnement éprouvé par le poète devant des choses communes, banales: le bruit de la pluie, le reflet de la lune dans l’étang, un objet, un animal, un marcheur solitaire, etc.
Il est important de noter que le but du haïku est de nommer les choses directement, d’où l’absence caractéristique de la métaphore, qui est un moyen détourné de dire la réalité. Les choses dans le haïku ne sont pas là comme symboles, ne renvoient pas à une signification située au- delà du sens littéral, elles sont nommées pour elles- mêmes.

Le haïku doit se lire à la lettre.

et voici les mots inspirés d’ail-culs… par Langda

 

A cette passante
Qui précéda mon chemin
En tordant les fesses…

 

Dans le moule étroit
De ce haïku, j’ai saisi
Tes fesses moulées !

 

Comme c’est dur, l’été,
De ne pas voir tous ces culs –
Marchant avec toi.

 

Promis, c’est le tien
Qui est le plus beau de tous…
Mais il y en a tant !

 

On dit que c’est mal
De leur reluquer les fesses ;
On le fait sans cesse.

 

Flâner dans les rues,
Pareil à un chien flairant
La croupe des chiennes…

 

La chance de suivre
La promenade estivale
D’une paire de fesses.

 

Et même tandis
Que je lorgnais ton derrière,
Tu lâchais des pets…

 

 

En plein centre ville,
Sur un panneau de réclame,
Trône un cul de femme !

 

Pubs à la télé :
Les femmes émancipées
Vendent leurs derrières.

 

Elles vendent, dans les pubs,
Le bonheur et la croissance,
En montrant leurs fesses.

 

Ils suivent leurs culs,
Comme l’âne la carotte,
Sans destination.

 

Dans leurs shorts trop courts
S’entrechoquent les deux miches
Des ail-culs d’été.

 

Gauche ! Droite ! Gauche ! Droite ! Gauche…
Partout, dans les rues, la marche
Galante des culs.

 

Partout, pour chacun,
La Putain Capitaliste
Tortille son cul.

 

Dans le cœur des fleurs,
Aux courbes des gousses d’ail,
En tout lieu, du cul !

 

Les fleurs de la chair
Attirent les mille abeilles
De la ruche à miel…

 

Des petits culs roux
Poussent aux abricotiers
Du Jardin d’Eden…

 

Même ce nuage
A les contours arbitraires
D’un beau postérieur…

 

Quelle aspiration
Exerce vers quel azur
Tendu ton cul nu ?

 

Le Bien et le Mal
Viendraient de nos sensations :
Mais alors, le cul !?

 

C’est un fruit défendu
Par celui qui le possède,
Le cul d’une femme !

 

…Sous les lunes blondes
D’occidentales en vacances
Prie la musulmane.

 

Dans le jean étroit
D’une européenne avance
La femme voilée…

 

Dieu aurait créé
La Tentation des Derrières,
« Comme ça, pour faire chier » ?

 

Le relativiste
Considère avec sagesse
Les fesses des dames…

 

Tu lis ces haïkus,
En ligne, ayant tapé « cul »…
…Donc, pas trop déçu ?

 

à retrouver sur U-POESIS, cité de poésie improductive de Perrin Langda

http://upoesis.wordpress.com/ail-culs/ 

 

et si Oussama

2 mai 2011 § 1 commentaire

avait été reine d’Angleterre?

le monde serait-il fondamentalement différent? … le jaune aurait mis en valeur son beau regard ténébreux …

il aurait moins tracassé sa belle-fille …

il aurait fantasmé sur un bobby …

que sais-je …avec des « si » …

( portrait né d’un défi … )

dans les « nouvelles » de ce matin: « BERLIN – La mort du chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden, dimanche au Pakistan dans une opération américaine, est une victoire des forces de paix, a estimé la chancelière allemande Angela Merkel lundi. »

La mort n’est jamais une victoire…


il y a une année, une publicité sicilienne avait fait couler de l’encre à cause de cette image …

le slogan disait :    » CAMBIA STYLE ,  don’t follow your leader » …

ils ne sont pas mignons ensemble?

CH oh

13 février 2011 § Poster un commentaire

 

Miss Helvetica  ( surnommée « Cuisse profonde » ) peut continuer à se lover contre son arme de service préférée… c’est tellement rassurant…

vraiment?

 

loooooooooooooooping

12 janvier 2011 § Poster un commentaire

DÉFINITION

Dieu est le plus court chemin de zéro à l’infini.

Dans quel sens,dira-t-on?

-Nous répondrons que Son prénom n’est pas Jules, mais Plus-et-Moins. Et l’on doit dire:

Plus-et-Moins Dieu est le plus court chemin de zéro à l’infini, dans un sens et dans l’autre.


extrait de  » Gestes et opinions du Docteur Faustroll  » d’Alfred Jarry

 

mouton suisse

28 novembre 2010 § Poster un commentaire

portrait rêvé d’un mouton suisse

en cette fin de dimanche hallucinogène

 


Où suis-je ?

Catégorie moquette sur journal du dessin rencontre.