elle veille

26 octobre 2017 § Poster un commentaire

et tu ne la vois pas…

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Ô toi qui considères le monde comme existant en dehors de toi, écoute!
Ces montagnes et ces déserts, ces océans et ces pierres,
Ce monde des couleurs et des parfums, sont notre bouquet,
Étrangers à nous et cependant intimement liés à nous.
Un seul regard du moi a réuni
La terre et le ciel, le soleil et la lune.

Notre cœur possède vers eux une voie d’accès secrète
Car tout être n’existe que par la grâce du regard.
Si nul ne le voit, le monde est sans valeur,
Si quelqu’un le voit, il devient montagnes et océans.
Le monde n’est précieux que parce que nous le voyons.
Son arbre croit en même temps que nous.
Le problème du sujet et de l’objet est un mystère;
De chaque atome s’élève une prière :

« Ô toi qui vois, fais de moi ton objet,
Fais-moi exister par la vertu de ton regard. »

La perfection pour une chose c’est d’être là,
Son imperfection, de n’être pas devant nos yeux,
De ne pas être illuminée par notre conscience.
Le monde n’est que notre manifestation
Car sans nous ce spectacle de sons et de lumières n’existerait pas.

Mohammad Iqbal

 

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