un verre de thé
18 décembre 2009 § 1 commentaire
La force t’habite, mais tu ne la connais pas. Pour la découvrir, il te faut un catalyseur. Le jour où tu comprendras tout ceci, tu riras, mais entre-temps je veux bien remplir le rôle de stimulant. Je ris déjà et attends le jour où tu nous rejoindras dans la grande hilarité cosmique.
Je suis paradoxée:
je veux bien rire et pleurer
mais point de manière forcée,
quelque soit la force,
la vie est trop féroce
et je suis trop fière
je ne m’ouvrirai pas à l’univers.
Qu’il s’ouvre lui,
ce grand cosmique
Même si j’en rêve
de cet éternel comique
il n’y aura pas de trève
je me battrai sans cesse
pour être moins qu’une princesse
pour être animal
et rejoindre la terre
sous forme de poussière
Je n’aurai plus mal
je n’aurai pas d’âme
de lames
de larmes
d’alarmes
juste un corps mort
comme n’importe quel corps mort.
Mais j’apprécie le thé.