regard au delà
17 mai 2011 § 4 Commentaires
« Les chants des hommes sont plus beaux qu’eux-mêmes,
plus lourds d’espoir, plus tristes, plus durables.
Plus que les hommes j’ai aimé leurs chants.
J’ai pu vivre sans les hommes, jamais sans les chants;
Il m’est arrivé d’être infidèle à ma bien-aimée,
jamais au chant que j’ai chanté pour elle;
jamais non plus les chants ne m’ont trompé.
Quel que soit leur langage, j’ai toujours compris tous les chants.
Rien en ce monde,
de tout ce que j’ai pu boire et manger,
de tous les pays où j’ai voyagé,
de tout ce que j’ai pu voir et entendre,
de tout ce que j’ai pu toucher et comprendre,
rien, rien ne m’a jamais rendu aussi heureux que les chants… »
Nazim Hikmet
« Paris ma rose »
en français pour toi Langda
(Traduction Hasan Gureh)
Merci pour la traduc’ ! J’adore la simplicité d’Hikmet – en voilà un qui écrit pour qu’on le comprenne 😉 – et le vague à l’âme mystique de tes dessins.
See u
traduc’… quel drôle de mot!
C’est vrai, j’avais pas fait attention ! Ça sonne un peu troud’balle…
c’est le côté obscur de la force… et de là sort notre première création, n’est-ce pas? qui sait une sorte de carburant initial pour toute forme poétique… un appel à la transcendance…
(entre toi et moi j’avoue un faible pour le trous de b….)