complicité
21 juillet 2013 § 2 Commentaires
le croquis du jour… dessiné sur la terrasse du Salon de la Gare… ce matin… dans l’odeur des pâtisseries orientales…
J’attends et je n’attends plus.
Extrême délicatesse de l’attention
qui ne sait rien, qui écoute et n’entend peut-être rien d’autre
que l’attente elle-même, la vacuité de l’attente.
Il n’y a aucun obstacle,
les labyrinthes semblent fluides, tout devient aérien et flexible.
Je veille. Sera-t-il possible d’atteindre la transparence,
la nudité absolue, inhabitable ?
Jamais la transparence ne se refuse.
Il y a, malgré tout, une irradiation constante
de quelque chose avec quoi je suis en relation.
J’écris à présent dans la blanche complicité
d’une pure orientation qui me dénude…
Serait-ce la vérité ?
La nature de l’Autre est double : elle s’approche et se retire.
Mais elle-même n’est-elle pas soumise, dans cette alternance,
à la pulsation élémentaire d’une nature immuablement simple ?
Il est nécessaire de l’accueillir selon son propre rythme.
(António Ramos Rosa)
(très Joli)
merci… c’est pas le dessin le plus parfait mais j’aime ce qui semble lier ces deux personnages… et quand on ferme le carnet…