la case
26 avril 2014 § 2 Commentaires
DANS L’ŒIL DE L’ESPRIT
Autrefois c’était sa fenêtre ;
Et la bougie tout contre
Qui brûlait à l’intérieur
Disait : »Je suis ici ! »
Maintenant je la vois comme alors
Bouger derrière la vitre.
Ah ! ce n’est que son fantôme
Né de mon cerveau !
Dans mes visions sans cesse
Elle est partout présente ;
Que les paysages s’effacent :
Elle demeure avec moi.
O chère ombre douce et timide,
Qui peut te repousser ?
Chère, pas une fois je n’ai
Désiré ton départ.
Thomas Hardy
IN THE MIND’S EYE
That was once her casement,
And the taper nigh,
Shining from within there,
Beckoned, `Here am I !’
Now, as then, I see her
Moving at the pane ;
Ah ; ’tis but her phantom
Borne within my brain ! —
Foremost in my vision
Everywhere goes she ;
Change dissolves the landscapes,
She abides with me.
Shape so sweet and shy, Dear,
Who can say thee nay ?
Never once do I, Dear,
Wish thy ghost away.
trouvé ici
Thomas Hardy : l’étrange, languissante douceur du Retour au pays natal…
le pays natal s’étend parfois bien en amont de la naissance…