voilà voilà
17 janvier 2010 § 6 Commentaires
L’Irrémédiable
Une Idée, une Forme, un Être
Parti de l’azur et tombé
Dans un Styx bourbeux et plombé
Où nul œil du Ciel ne pénètre;
Un Ange, imprudent voyageur
Qu’a tenté l’amour du difforme,
Au fond d’un cauchemar énorme
Se débattant comme un nageur,
Et luttant, angoisses funèbres!
Contre un gigantesque remous
Qui va chantant comme les fous
Et pirouettant dans les ténèbres;
Un malheureux ensorcelé
Dans ses tâtonnements futiles,
Pour fuir d’un lieu plein de reptiles,
Cherchant la lumière et la clé;
Un damné descendant sans lampe,
Au bord d’un gouffre dont l’odeur
Trahit l’humide profondeur,
D’éternels escaliers sans rampe,
Où veillent des monstres visqueux
Dont les larges yeux de phosphore
Font une nuit plus noire encore
Et ne rendent visibles qu’eux;
Un navire pris dans le pôle,
Comme en un piège de cristal,
Cherchant par quel détroit fatal
Il est tombé dans cette geôle;
– Emblèmes nets, tableau parfait
D’une fortune irrémédiable,
Qui donne à penser que le Diable
Fait toujours bien tout ce qu’il fait!
Tête-à-tête sombre et limpide
Qu’un cœur devenu son miroir!
Puits de Vérité, clair et noir,
Où tremble une étoile livide,
Un phare ironique, infernal,
Flambeau des grâces sataniques,
Soulagement et gloire uniques,
– La conscience dans le Mal!
Baudelaire
eh! oui comme un poisson dans l’eau…
ça coule de source…
merci douce k… des baci de fi
avec moi peut-on être autrement touché que par la grâce?
le 17 c’était le landemain d’une nuit en tête à tête ça? non?
… « soupir, voilà, voilà! »… qu’elle nous dit!
mais voui…
je crois bien qu’il s’agissait encore d’effets de la b….. party qu’une moscovite au tempérament aussi fougueux que communautaire avait initié… soirée conclue par ces mots droits venus du cœur… « voilà voilà »… retour inopiné (je ne saurais mieux dire)de l’esprit vaudois
je ne saurais te contrarier, mais après les coquins de B… et avant cette fameuse nuit, il y eu encore une fondue-canon et une descente vers la plaine, qui a sûrement du vous faire tournicoter la tête….
quant au « voilà, voilà », je le prononce aussi souvent que possible et avec volupté: même en parlant à mon cheval. ça crée un lien oral avec cette ville que j’affectionne et que Ramuz appelait: la paysanne endimanchée.
Ton poisson est vertigineux, d’ailleurs il monte quelque part!
ta mémoire est… inébranlable
tu as dû en manger du poisson… et du fameux en plus…